De retour au Canada : Vancouver, Colombie Britannique et Yukon

Ça y est, nous ré-entrons au Canada pour la deuxième fois en prenant le ferry de Port Angeles à Victoria sur l’île de Vancouver. Il y a bien entendu une douane, on fait la queue comme tous les autres en sortant du ferry. On se dit que cela va être rapide. La douanière pas très souriante nous pose beaucoup de questions, sur le voyage, la suite du voyage, notre budget, la provenance de notre argent, si on compte travailler au Canada, la date de retour, les pays traversés, si on a des fruits, des légumes, de l’alcool, des armes, des plantes. On répond le plus sérieusement possible. Pascal lui montre notre périple sur Polarsteps. On lui indique qu’on n’a pas d’arme hormis un spray à ours et des couteaux de cuisine, qu’on n’a pas de fruits et de légumes, en alcool juste de la bière, une bouteille de vin et des fonds d’alcool. Sciemment, Pascal ne parle pas des quatre bouteilles de rhum dans une caisse dans la soute, les deux de margaritas épicées qu’on vient juste d’acheter à Walmart dans la capucine, le pétillant, le petit cactus, les fruits et légumes restants, les tomates et l’oignon dans le frigo et le sac de pommes de terre, de pomme et de salade, caché dans la soute. Elle nous dit d’aller nous garer en face pour une fouille. On commence à stresser. Un autre douanier arrive. Il semble plutôt sympathique. Il nous redemande notre parcours et si nous avons de la nourriture qui provient d’Amérique centrale. On lui répond par la négative, au bout de deux mois, vous comprenez. Il nous demande de sortir du véhicule et de nous mettre devant, au niveau du capot et d’attendre. Il monte dans Dédé et notre cœur se met à palpiter avec tous les mensonges qu’on a racontés. Il regarde dans la capucine, sans y monter. En fait, il n’arrive pas à y accéder. Il ouvre des placards avec difficulté. On est sympa, on lui montre comment faire. Il soulève tous les coussins de la table pour regarder en-dessous. Là, il peut y aller, y’a rien. On n’est pas fier. Il va bien trouver ce qu’on a caché. Il regarde le placard au-dessus du frigo. On regarde de loin. Il ne semble pas ouvrir le frigo. Il ressort. On se dit que cela va être au tour de la soute. Mais non, il confirme que tout est correct et nous rend nos passeports. Ouf !

Pour se remettre, on rejoint Pascale et Michel, les Fusotistes, sur un parking. On s’était aperçu au Parc National des Arches dans l’Utah. On passe une belle soirée à échanger, puis un repas et une autre soirée. 

Vancouver
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Les coups de cœur de l’Ile de Vancouver : pas grand-chose. On a découvert l’aigle Pygargue, à la tête et aux pattes blanches : il est l’emblème des Etats-Unis. On a aimé les cèdres gigantesques et les sapins de Douglas de Cathedral Grove. En revanche, on n’a pas aimé la ville de Tofino, beaucoup trop touristique.

Vancouver
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Mexique
Mexique
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Vancouver
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On reprend le ferry cette fois-ci pour la ville de Vancouver qu’on visite à vélo. On apprécie beaucoup cette ville. 

Vancouver
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Les enfants ont gâté Pascale en lui offrant pour la fête des mères, un tour en téléphérique à Squamish. Ce qu’ils n’ont pas dit c’est qu’ils offraient seulement la descente. On est chaud pour la rando. On se plante en prenant le mauvais chemin : 500m de dénivelé, il fait chaud. On repart et en 4h45 nous aurons fait les 900m de dénivelé pour admirer la vue sur un fjord, grandiose !

Canada
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Le camping-car tient le coup. On se détend. Pascale prend même le volant, Pascal fait une petite sieste. C’est facile tout droit pendant des centaines de kilomètres. C’était trop beau. Le pneu avant droit éclate, C’était Pascal qui avait le volant, il arrive à freiner, se met sur le côté et pousse quelques jurons bien forts et bien mérités. Les pneus avant avaient été changés au Mexique, seulement quatorze mille kilomètres. Était-ce de la mauvaise qualité ? Il faut le changer. En repartant, on s’aperçoit qu’il y a un ours brun à une centaine de mètres de nous, dans le fossé.
La ville la plus proche est Smithers. On se prend la tête pour en trouver un qui corresponde à notre taille européenne.  Un, deux, trois, quatre, cinq magasins de pneus avant de réussir à obtenir les nôtres. Et encore, il faut les commander un attendre trois jours. Puisque c’est comme ça on change les six, et on fait faire la vidange. Le tout chez Ford, on veut assurer les deux derniers mois. Y en a marre.

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Nous montons vers le nord, plein ouest du Canada. La petite ville de Stewart, cinq cents habitants, est bien jolie avec ses maisons colorées typiques. Les habitants charmants puisqu’un couple marchant le long du petit port nous offre un crabe qu’il vient pêcher tout en nous expliquant comment le tuer et le faire cuire. On se régale.

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Trois kilomètres après Stewart, c’est la frontière avec les Etats-Unis et nous sommes en Alaska. On y touche à ce lieu mythique qu’on voulait atteindre. On s’approche par une petite rando du Salmon Glacier même si on ne peut pas l’atteindre car la piste est encore coupée par la neige. Pascale adore le côté bleu du glacier et les petits lac bleus, verts, turquoises. On restera au bout de la piste dormir avec vue sur le glacier. Tiens quelle est cette bête étrange que nous avons entendu tout au long de notre randonnée. Il a deux espèces de poches sur les côtés rouge au milieu avec du blanc et du jaune sur le haut de la tête. Sa queue est noire avec des taches blanches.  C’est un tétras. Ses deux œsophages lui permettent d’appeler madame, qu’on voit venir. Mais comme monsieur ne lui plait pas, elle repart. 

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On n’a pas pu voir les ours pécher les saumons à Hyder car nous sommes en avance d’un mois. Tant pis, on repasse au Canada pour se diriger vers le grand Alaska. Quoi d’intéressant sur la route jusqu’à Watson lake ? Deux ours, un élan, un renard avec un lapin dans la gueule, et puis des kilomètres de forêts et la tournée des lacs : Good Hope, Boya avec sortie kayak, Emerald magnifique, aux couleurs bleues, vertes, turquoises hallucinantes. 

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Nous quittons la Colombie Britannique pour entrer le territoire du Yukon. Le nom fait rêver. A Watson Lake, nous nous rendons à Sign Post Forest. C’est un endroit avec 80 000 pancartes placées sur des arbres ou poteaux par les voyageurs du monde entier. Nous recherchons les signes laissés par nos amis voyageurs. D’abord le pneu de Nat et Jean lors de leur voyage entre 2009 et 2013. A l’intérieur du pneu, deux pancartes faisaient tache. Pas gênés, on les déplace. C’est notre pancarte avec notre logo que nous plaçons au centre du pneu. Puis nous cherchons le panneau de Claude et Alain noté « exploracy.fr 2011 ».

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On poursuit sur l’Alaska Highway, cette route mythique entre Dawson Creek au Canada et Fairbanks en Alaska. On roule très souvent sur de la piste. Heureusement, les paysages sont toujours magiques, les animaux sauvages omniprésents. Sur les lacs ou bras de rivières, on remarque de plus en plus d’hydravions, le moyen de déplacement le plus rapide dans ces contrées. 

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